Traduction des résultats du bêta test de Seasonal Attribution. Si vous voulez discuter à propos des résultats du beta test de Seasonnal Attribution, n'hésitez pas à poster sur le forum de l'Alliance Francophone.

"Industrial climate model" c'est un modèle prenant en compte tout les effets sur le climat liés à la pollution industrielle. Et le "Non-Industrial climate model", ça serait un climat modèle"parfait" sans les effets des activités industrielles productrice de CO2 et de SO2.

 

Histogramme des cumuls pluviométriques pour l'automne 2000 obtenu grâce à la simulation en beta test [21 simulations A2000 / 18 NIA2000]

Graphique 1 : En abscisse le cumul pluviométrique en mm (ou litres par mètres carré). En Ordonnée, nombre de survenance du cumul pluviométrique x

Graphique 2 : En abscisse le cumul pluviométrique en mm (ou litres par mètres carré). En ordonné densité de probabilité de la variable aléatoire "cumul pluviométrique"

1. Cumul pluviométrique en Angleterre et au Pays de Galle durant l'automne 2000

(traduction de cette page)

La figure ci-dessus montre la distribution de chacun des modèles de cumuls pluviométriques retournés par les utilisateurs pendant le bêta test. Deux modèles de simulation climatique fonctionnent sur Seasonnal Attribution un modèle dit "industriels" ("A2000") et un autre dit "non-industriel" ("NIA2000").

Spécifiquement, dans ce modèle sont comparés , des cumuls pluviométriques observés sur l'Angleterre et le Pays de Galles (environ 20 modèles), ainsi que 21 simulations "industriels" (en bleu) comparées à 18 simulations "non industrielles" (en vert)

Le cumul moyen observé pour l'automne 2000 , 502.7mm* ,(Alexander & Jones, 2001) est représenté par le bâtonnet rouge, et la normale saisonnière 1961-1990 (une période commune pour effectuer des comparaisons) est également représentée à droite du diagramme en bâton (OBS climatological (1961-90) mean) , ainsi que chacun des différents scénarios modelisés (A2000 mean, NI A2000 mean)

Très vite nous observons que la plupart des simulations (vert et bleu) sont très éloignées de la valeur observée en 2000 (rouge). C'était prévisible, puisque les cumuls observés durant l'automne 2000 étaient en soi un événement extrême rare (l'automne le plus humide depuis le début des relevés en 1766), de sorte que la majorité des tentatives de modélisation d'une telle période ne peuvent être que très en deçà des valeurs observées - seule une fraction des simulations peuvent atteindre ou excéder le cumul observé, et c'est pourquoi nous avons besoin d'un nombre extrêmement élevé de simulations !

Chacune de ces simulations restent cependant extrêment utiles, car c'est la comparaison de ces fractions de modèle et l'observation des différences entre les distributions industrielles et non-industrielles qui fourniront les résultats les plus intéressants - et le but final de ce projet.

En obtenant des simulations d'ensemble pour les scénarios industriels et non-industriels, nous pouvons améliorer l'évaluation de leur distribution et par conséquent tirer des conclusions sur les « climats » (« le temps moyen ») de chacun de ces scénarios.

Par exemple, les simulations A2000 (avec activité industrielle) semblent déjà montrer une tendance à être plus humides que le NIA2000 ; en moyenne, la distribution A2000 est environ 10.9% plus humides que la NIA2000, et il semblerait qu'il y ait une tendance vers des cumuls pluviométriques plus élevés. Les deux moyennes obtenues sont également légèrement inférieures à la normale climatique observée entre 1961 et 1990, suggérant que nous devrions appliquer quelques corrections sur les résultats du modèle.

D'ailleurs, avec plus de simulations et donc une meilleure évaluation, nous pouvons être plus confiants dans nos analyses en examinant les extremums de la distribution - c'est à dire les événements les plus extrêmes.

En ce moment, bien que, ceci soit dejà assez clair nous avons besoin de beaucoup plus de simulations !

[Le premier diagramme en bâton est une version normalisée du second. Le premier donne le nombre de survenance réel de la variable x, il ne faut donc pas confondre les 2 diagrammes.]

* 502.7 mm, c'est 502.7 litres au mètre carré, par comparaison à Paris Montsouris il pleut en moyenne 641.6 mm par an

 

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