VirgoLes détecteurs d’ondes gravitationnelles existent maintenant depuis de nombreuses années.  L’un des premiers fut conçu par Joseph Weber, un physicien de l’université de Maryland, à la fin des années 60. D’ici peu de temps, les physiciens de différents projets (l’anglo-allemand GEO 600, l’américain LIGO ainsi que l’italien VIRGO) vont pouvoir bénéficier de l’amélioration de leurs détecteurs.

En effet, d’ici à 2015, de nouvelles technologies ainsi que l’amélioration des instruments sur ces machines vont permettre d’accroitre leurs précisions.

La première génération ayant largement rempli ses objectifs, les chercheurs tels que le professeur Karsten Danzmann et son équipe de l’institut Albert Einstein, utiliseront de nouveaux outils qui rendront  ces instruments 10 fois plus précis et permettraient par exemple de déterminer la géométrie des étoiles à neutrons avec beaucoup plus de détails.

 

Ces nouvelles technologies vont également permettre de multiplier la distance d’écoute par 10 et le volume par 1000,  grâce à l’apport également de nouveaux algorithmes de traitement des données.

Grâce à ces améliorations sur les instruments ainsi que le travail sur les sources lasers et le montage des miroirs, les chercheurs espèrent pouvoir observer plusieurs dizaines d’évènements par an à l’avenir.

Avec cette seconde génération, la recherche marque un tournant dans l’observation des ondes gravitationnelles.  Elle permettra d’acquérir de nouvelles connaissances  sur cet important inconnu de notre univers.

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