Objectifs scientifiques :
Le paludime à plasmodium falciparum est la maladie parasitaire la plus fréquente dans le monde, c'est l'une des cause les plus importante de morbidité et de mortalité en Afrique. Un chiffre fréquemment donné est qu'en Afrique sub-saharienne, pour l'année 1995, environ 1 million de décès et 220 millions épisodes cliniques étaient directement attribuables au paludisme, la plupart du temps chez des enfants de moins de 5 ans. Pour les zones à risque épidémiologique au Sud de l'Afrique, environ 2000 décès et 200.000 épisodes cliniques se produisent annuellement. Toutefois ces chiffres sont très incertains, puisque des cartes fiables de la distribution de la transmission du paludisme et du nombre d'individus affectés ne sont pas disponibles pour la majeure partie du continent africain. Il y a donc un besoin urgent de cartes fiables de la répartition géographique du paludisme pour pouvoir évaluer précisement le poids de cette maladie, pour identifier les secteurs géographiques vers lesquels l'attribution de ressources devrait être prioritaire ainsi que pour évaluer les progrès des programmes d'intervention.
L'atlas du risque de la malaria en Afrique (ARMA) a été établi en 1996 pour fournir des évaluations sur la distribution de la malaria en Afrique. C'est un réseau de collaboration de scientifiques et d'établissements africains dont le but principal est de fournir un atlas factuel de la malaria et cibler les actions de contrôle de la malaria en Afrique. L'institut tropical suisse est un partenaire actif de cette collaboration. Jusqu'ici des résultats de plus de 10.000 études de prévalence du paludisme issus de sources publiées et non publiées ont été assemblés dans une bibliothèque électronique unique représentant la base de données la plus complète sur le paludisme en Afrique.
L'application actuelle analyse ces données d'enquête issues de la base de données de l'ARMA. Ce sont des données qui ont été collectées dans plus de 300 lieux en Afrique centrale et occidentale. Nous avons mis au point un modèle géostatistique bayésien pour adapter la prédominance du paludisme aux facteurs environnementaux tels que les précipitations, la température, la végétation et une abondance d'autres données qui ont été recueillie par l'intermédiaire de la télédétection. Grâce à ce modèle et sans l'aide des données de prévalence, nous pouvons prévoir le risque de contracter le paludisme à un endroit donné sur une grille de 200.000 pixels.
Détails Techniques
Cette phase de calcul durera entre 2 et 3 semaines (jusqu'à fin mars)
La nouvelle application ne fonctionne que sous Windows. Tout les autres sytèmes d'exploitation recevront les unités classiques (malariacontrol.net 5.45)
Unités très courtes : un peu moins de 20 minutes sur un pentium 4, 2.4Ghz.
Il n'y a pas d'affichage de la progression des unités, si une unité dure trop longtemps c'est qu'elle s'est coincé, bien que pour l'instant aucun problème de ce type n'a encore été observé.
Ces unités n'ont pas de checkpoints, une unité doit donc être terminée avant d'arrêter Boinc ou d'arrêter l'ordinateur. Sinon elle redémarrera de 0 lorsque Boinc ou l'ordinateur sera relancé.
Système d'attribution des points fixe : 1.8 / unité