Le projet World Community Grid vient d'intégrer un nouveau sous-projet : Say No to Schistosoma (Dites non au Schistosoma)
La mission du projet de Say No to Schistosoma est d’identifier des agents actifs qui pourraient potentiellement servir à la mise au point d’un traitement contre la Bilharziose. L’importante capacité de calcul de WCG va être utilisée pour effectuer des simulations sur l’interaction entre des millions de composés chimiques et certaines protéines cibles. Ceci permettra de trouver le composé le plus prometteur qui conduira peut être à un traitement efficace.
Statut et résultats du projet :
30/09/2014 : Le projet SayNoToSchistosoma est terminé sur WCG: https://secure.worldcommunitygrid.org/about_us/viewNewsArticle.do?articleId=380
Pour traduire rapidement ils ont identifié 18 composés chimiques qui sont susceptibles d'être efficaces. Ils passent désormais à l'évaluation de ces composés in-vitro.
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Des informations concernant ce projet sont fournis sur les pages qui suivent ainsi que sur le site Internet de Say No to Schistosoma. Si vous avez une question ou un commentaire concernant le projet veuillez-vous rendre sur le forum.
Importance :
La Bilharziose est une maladie tropicale causée par des vers parasites qui sont transmis pas des escargots d’eau douce. Cette maladie tue 200.000 personnes chaque année et touche plus de 207 millions de personnes. Seconde endémie parasitaire mondiale après la Malaria. Des recherches à l’Infórium University à Belo Horizonte et FIOCRUZ-Minas, au Brésil, utilisent WCG afin de rechercher des composés chimiques pouvant conduire à de nouveaux médicaments permettant le traitement de cette maladie.
Approche :
Un programme informatique appelé VINA de The Scripps Research Institute à La Jolla, en Californie, sera utilisé pour les expériences chimiques virtuelles. Ces expériences virtuelles tenteront de trouver lesquels des millions de composés actifs pourraient être à même de désactiver des protéines essentielles à la survie du parasite. Cette recherche est une première étape dans le développement d’un traitement efficace de cette maladie. Avec suffisamment de puissance de calcul, cette recherche pourra se faire bien plus rapidement qu’en usant de la puissance conventionnelle des expériences en laboratoire. Avec la puissance actuelle, cette recherche prendrait approximativement 30 ans pour être menée à bien. Cependant, il est estimé que la puissance de WCG peut réduire cette durée à un an, peut-être moins. Des détails sur les composés potentiels seront publiés par les scientifiques, et ces informations seront accessibles au public afin que d’autres scientifiques puissent les intégrer à leurs recherches. Les futurs travaux en laboratoire utilisant les candidats mis en évidence par ce projet conduiront peut-être au développement de meilleurs médicaments pour combattre la Bilharziose.