Projet suspendu
Le responsable du projet explique qu'il termine ses recherches avec une ferme de calcul locale ce qui lui permet de réserver ses efforts sur la recherche en elle même. Le maintien d'un projet BOINC lui prenait énormément de temps par rapport à la faible quantité de calculs à effectuer.
Il laisse cependant la porte ouverte à un possible retour du projet dans un avenir plus ou moins lointain.
Recherches sur la dispersion atmosphérique de l'énergie, des gaz, et des particules émises par un écosystème
URL du projet : http://www.apsathome.org/
Liens du Projet |
L'Alliance Francophone |
Statistiques |
|
- Travail de thèse (en anglais)
- Publications (en anglais)
- CV de James Dorsey, le responsable du projet (en anglais)
APS@home est un projet du centre des sciences de l'Atmosphère de l'Université de Manchester.
L'équipe du projet est dirigé par Dr JR Dorsey (site internet) Postdoctorant - Laboratoire de Biometeorologie, Université de Califormnie à Berkeley, Etats-Unis. James est actuellement un scientifique invité par l'Université de Manchester pour la période Janvier 2006 - Octobre 2007.
APS@home utilise les ordinateurs reliés à internet pour effectuer des recherches, actuellement sur la dispersion atmosphérique car elle permet d'affiner les prévisions climatiques. Vous pouvez participer en téléchargeant et en faisant fonctionner un programme libre sur votre ordinateur.
Contactez James Dorsey pour toute demandes de renseignements. Voir les pages personnelles du projet
Quelques informations supplémentaires données sur le forum d'APS@home
Système de mesure de la covariance des turbulences |
Actuellement, nous calculons l'empreinte des mesures de flux. Lorsque nous mesurons directement à quelle vitesse les gaz / les particules / l'énergie sont émis par un écosystème, nous le faisons pour un point unique au-dessus de la surface. La question est de savoir quelle zone de cette surface est influencée par ce que l'on voit (c'est à dire la zone influencée par l'objet de notre mesure).
Si nous avons une surface assez hétérogène, il est important de savoir exactement quelle partie de la surface produit le gaz que nous mesurons. Par exemple avec l'ammoniac : Est-ce que tout l'ammoniac provient du champs fertilisé sur lequel nous nous trouvons, ou bien aussi des vaches parquées un peu plus loin sur la gauche ? Si celà vient du terrain, est-ce que l'on mesure uniquement les émissions du sol ou bien observons-nous aussi l'influence du champs de blé en amont dans la direction du vent ?
Tout ces événements influencent notre interprétation des mesures que l'on effectue. Un autre exemple. Si nous effectuons une mesure, et estimons que l'écosystème d'un bosquet de chêne absorbe x microgrammes de CO2 par hectare et par heure durant la journée, je dois être sûr que je mesure bien à ce moment là ce qui provient du bosquet de chênes et non pas des pâturages présents un peu plus loin du site de mesure. Cela fait parti du domaine du contrôle-qualité, et c'est important parce que des estimations comme celle-ci sont utilisées en tant que variables des modèles climatiques globaux.
La manière dont nous effectuons celà (les calculs pour le projet BOINC) a pour but de simuler l'agitation à proximité des lieux de mesures, et de suivre ces "particules de gaz" lorsqu'elles sont transportés par l'agitation jusqu'à hauteur de notre point de mesure. Cela nous donne une estimation de quel point de la surface proviennent les gaz que nous mesurons .
Par le passé, les gens ont toujours utilisé des modèles analytiques pour fournir des estimations. Toutefois, nous avons trouvé que sur les lieux tels que les grands cultures et les grandes forêts, ces modèles ne marchaient pas bien.
Il y a des projets pour étendre ce modèle afin d'y inclure l'ozone (O3), le carbone organique et la chimie de l'azote (NOx), mais j'attends qu'un de mes collègues apporte un shéma réactionnel. Je ne sais pas combien de temps ça lui prendra.