Comprendre vos résultats
Lorsque vous avez accomplis la simulation d'un de nos modèles climatiques, vos résultats sont envoyés à notre serveur pour analyse. Après un court moment, un graphique est crée, il résume la partie de vos résultats qui nous est la plus importante. Cette page vous aide à comprendre ces graphiques.
Votre graphe de résultats se trouve sur votre compte, en suivant les liens Results -> Result ID -> Result Graph (résultats - > identification de résultat - > graphes de résultat)
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Ici, un graphique type est tracé pour un cumul de précipitation journalière simulée par votre modèle pour l'Angleterre et le Pays de Galles . Nous sommes intéressés par une série de données journalières sur la période avril 2000 - mars 2001. Pour la comparaison, nous observons les correspondances par rapports aux séries temporelles de précipitations réellement observées pendant la période de référence. Un graphique type est présenté ci-dessous :
Série du cumul de précipitation journalière avec une moyenne mobile sur 31 jours pour un modèle régional sur l'Angleterre et le Pays de Galles.
- En abscisse : période de l'année ( de Avril 2000 à Mars 2001)
- En ordonné : Cumul de précipitations journalières en mm/jours
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Comme le montre le titre, le scénario climatique utilisé pour la simulation de ce graphique est un scénario industriel de l'automne 2000 (le « A2000 »), qui représente le climat de cette période en présence d'émission de gaz à effet de serre induits par l'activité humaine (voir la présentation du projet pour plus de détails). En outre le titre montre le numéro d'identification de l'unité (la « wu »)
La ligne bleue mince montre les résultats de la série simulée à l'aide de ce scénario pour la moyenne des cumuls de précipitation journalière en Angleterre et du Pays de Galles. La ligne rouge mince montre quant à elle les précipitations correspondant à l'ensemble des données réellement observées durant cette période (dans notre cas, l'ensemble des données d'ECMWF ERA-40).
Pour faciliter les comparaisons, on a également lissé ces deux séries à l'aide d'une moyenne mobile sur 31 jours représentées par les lignes en gras de couleur appropriée.
En haut à droite du graphique, on distingue la moyenne des cumuls de précipitation pour la période avril 2000 - mars 2001 (Apr00-Mar01 total) et pour l'Automne 2000 (Autumn 2000 total) (c'est à dire. la somme des séries temporelles durant ces deux périodes). Celles-ci sont calculées pour la simulation modèlisée (« mod ») et pour les observations (« Obs »). Vous pouvez noter que la moyenne des cumuls observés est souvent plus élevée que la moyenne des cumuls modèlisés, ceci était prévu puisque l'épisode pluvieux réellement observé était un évenement très extrême, de sorte que la plupart des simulations climatiques ne puissent pas s'en approcher - mais certaines vont s'en approcher, et ce sont celles-ci qui seront les plus intéressantes (voir, par exemple, les résultats du beta test pour plus de détails).
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Vous pouvez voire ci-dessous un autre graphique type, cette fois-ci pour le scénario non-industriel de l'automne 2000 (le « NIA2000 »), qui représente le climat de cette période si il n'y avait eu aucune émission de gaz à effet de serre par l'Homme au cours du dernier siècle (revoir la présentation du projet pour plus de détails).
Série du cumul de précipitation journalier avec une moyenne mobile sur 31 jours pour un modèle régional sur l'Angleterre et le Pays de Galles.
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Cette fois, la ligne verte mince montre les résultats de la série simulée sous ce scénario pour la moyenne des cumuls de précipitation journaliere en Angleterre et au Pays de Galles, tout comme celà a été décrit dans les quelques lignes ci-dessus. De nouveau on observe les moyennes des cumuls de précipitation en haut à droite du graphique
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Nous recueillons alors toutes les cumuls de précipitation pour l'automne 2000 modélisées par les simulations réalisées et qui nous sont retournées, et nous faisons un histogramme, semblable à ce qui est présenté dans les résultats du beta test
De cette façon nous pouvons comparer les résultats des simulations de précipitation pour les scénarios industriels et non-industriels de l'automne 2000, aux valeurs réellement observées durant cette période. Par conséquent nous pouvons évaluer la variation des fréquences d'occurrence (ou « risque ») de telles précipitations, et de ce fait évaluer les responsabilités dans le changement climatique des gazs à effet de serre émis par l'Homme durant le siècle dernier
Une fois que le projet sera fini, nous éditerons notre histogramme avec les résultats finals, où nous espérons avoir recueilli autour de 1000 simulations pour chacun des deux scénarios climatiques.
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Prolongements : En plus de renvoyer une simulation des cumuls de précipitation journalière pour l'Angleterre et le Pays de Galles pour la période avril 2000 - mars 2001, les résultats que vous nous renvoyés incluent également des simulations concourantes d' autres variables pour cette même période dans d'autres régions du monde (puisque le modèle dispose d'un maillage sur la totalité du globe).
Nous retournons en particulier les données de cumul de précipitation journalière et de température pour les côtes Atlantiques Européennes, le Nord Ouest des Etats-Unis , l'Afrique du Sud et l' Inde. Ceci est décrit plus en détail dans nos Collaborations, et les régions sont illustrées dans la planisphère ci-dessous :
Parallèlement sont également simulés les cumuls de précipitation mensuelle, la température, la pression au niveau de la mer, les vents et l'humidité du sol au-dessus de la totalité du globe
Si vous êtes un établissement de recherche universitaire et que vous voudriez employer ces données pour étudier les effets du changement climatique sur votre région, veuillez alors nous contacter par l'intermédiaire de notre forum.