Le dernier lot de travail était en fait un jeu de calculs légèrement nouveau, réalisé par un nouveau membre du groupe du CERN qui contribue à LHC@home. Nous lui avons demandé une description de son travail et la voici.  

 
L’un des paramètres clés d’un accélérateur circulaire et la dite ouverture dynamique. Elle représente la région de l’espace de phase où ont lieu les mouvements stables, de manière à ce qu’une particule chargée se déplaçant dans cette région y reste confinée pour un grand nombre de tours.  
Quand les interactions entre les particules chargées sont négligées, la taille d’un tel domaine est déterminée par les imperfections du champ magnétique. Ces imperfections sont inévitables pour des aimants supraconducteurs qui représentent la grande majorité des éléments du Large Hadron Collider (Grand Collisionneur Hadronique) du CERN. Néanmoins, ces perturbations devraient rester contrôlées pour assurer la performance requise de la machine.  
Dans la phase de conception, des campagnes importantes de cheminement ont été réalisées pour évaluer le niveau acceptable d’imperfection magnétique et, de là, spécifier la qualité du champ magnétique. A ce moment-là, la qualité du champ des différentes catégories d’aimants était définie en termes de distributions statistiques et d’erreurs magnétiques attendues. Avec l’achèvement de la phase de répartition des aimants, l’analyse de la machine telle qu’elle a été construite pouvait commencer.  
Grâce à l’immense quantité d’informations rassemblée à l’aide de mesures magnétiques effectuées avant l’installation des aimants dans le tunnel, il est possible de définir un modèle précis de la machine et d’en déduire sa performance attendue, au moins en termes d’ouverture dynamique. Par conséquent, de nouveaux gros efforts sont consacrés à des simulations numériques massives destinées à calculer l’ouverture dynamique de la machine réelle plutôt que d’en faire une réalisation statistique.  
Massimo Giovannozzi

 
Nous devrions très bientôt avoir davantage d’informations de la part des scientifiques et, espérons-le, plus d’études à calculer.  
A plus tard,
Neasan